Le sport féminin, dans l’histoire

Par Ella Duboscq, Carla Dignac et Anouck Lacor (5^ème1)

Le sport a toujours été considéré comme le domaine de prédilection des hommes. Pourtant de nombreuses femmes se sont battues pour prouver le contraire. Dès l’Antiquité, les femmes, qui devaient rester à l’écart des Jeux Olympiques et des diverses batailles, devaient se déguiser en homme pour y prendre part.

Quelques femmes nobles ont commencé à faire parler de leurs exploits sportifs à partir du Moyen Âge, comme Margot La Hennuyère en 1427, qui remporta une compétition de jeu de paume (l’ancêtre du tennis), et la reine d’Écosse Mary Stuart, 140 ans plus tard, qui fut la première femme à pratiquer le golf.

En 1900, les femmes font leur apparition aux JO, mais seulement en tennis et en golf. Cela rend sceptique nombre d’hommes, comme le baron Pierre de Coubertin. En 1912, il s’exprima à ce sujet, en disant : « Les jeux olympiques devraient être réservés aux hommes, le rôle des femmes étant avant tout de couronner les vainqueurs ». Mais en 1928, lors des JO d'été, 277 femmes auront le droit de participer aux épreuves d'athlétisme aux cotés des 2 606 athlètes masculins.

En 1964, la skieuse Marielle Goitschel sera la première femme désignée « Championne des Champions » par le journal sportif l’Équipe.

En 1973, Billie Jean King, meilleure joueuse au monde de tennis, obtient l'égalité des primes à l'US Open en menaçant de ne pas participer si les femmes n'obtiennent pas les mêmes droits que les hommes du premier au dernier tour.

Aux JO de Rio en 2016, la parité est presque atteinte avec 47,4 % d'épreuves féminines. Toutefois, de nombreux combats restent à mener : le saut à ski n’est autorisé pour les femmes aux JO que depuis 2014 par exemple.

Encore aujourd’hui, les femmes sportives de haut niveau sont moins nombreuses, moins rémunérées et moins représentées dans les médias que les hommes.

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